Il est toujours nécessaire de laisser au maximum les larves dans l’obscurité. La phase d’émergence sera atteinte lorsque la vésicule sera totalement résorbée, la larve est devenue alevin. Cette phase correspond en milieu naturel au moment où les alevins quittent leur cachette de graviers pour se répartir dans une zone de grossissement.Nous donnons une idée du « timing « de cette première expérience.
Nous repeuplerons les affluents du Baleur, La Salm et l’Amblève avec nos alevins .
Les œufs ont été mis en place en mi-décembre 2009 et la remise en ruisseau des alevins a été faite fin mai 2010.
La perte totale (d’œufs, d’alevins) pour l’ensemble de l’écloserie est estimée à +/- 25 %.
Il est utile de dire que la température de l’eau était assez basse durant toute la période d’incubation, ce qui est d’après les spécialistes bien pour obtenir de bons résultats et des sujets résistants.
La remise en milieu naturel (pour repeuplement) peut se faire de deux manières :
Déversement d’alevins à vésicule résorbée. Dans ce cas, les alevins doivent rapidement s’adapter à la nourriture trouvée dans le ruisseau. Cependant, n’ayant pas été nourri artificiellement les réflexes naturels agissent vite. La « fenêtre » d’utilisations de ses alevins est étroite dans le temps, ils disposent encore maximum de 50 (degrés)x(jours) de réserves à compter du moment où la vésicule n’est plus apparente. Donc gestion du déversement délicate dans le temps.
Déversement d’alevins qui ont été nourris pendant quelques semaines. Dans ce cas, on peut planifier facilement la date de l’opération de repeuplement, les alevins ayant démarrés leur croissance disposent d’une certaine autonomie physique, mais il devront s’adapter au changement de nourriture.Les alevins sont déversés par petits lots de 15 à 20 individus/m² en bordures de berge près des endroits avec végétation aquatique, peu profond et avec faible courant.
La zone choisie pour le repeuplement doit avoir une bonne capacité d’accueil et tenir compte des exigences territoriales des juvéniles.
Nous repeuplerons les affluents du Baleur, La Salm et l’Amblève avec nos alevins .
En ce qui concerne l’année 2010- 2011 :
Une Analyse des manques et d’ erreurs (inexpérience) a été faite
A la suite d’une analyse plus poussée de nos actions réalisées dans les années précédentes, analyse faite par Mr Roger Crahay et approuvée et complétée par Mr Xavier Rollin de la DNF service Pêche , nous nous sommes rendus compte que nos actions ne correspondaient pas entièrement aux actions à prendre pour atteindre nos objectifs.Pour exemples :
-Nous n’avions pas défini clairement les parcours et tronçons de rivière à traiter.
-Nous n’avons pas réalisé un état des lieux en quantité, en qualité
-Le placement de boites Vibert (œufs de pisciculture) en tête de ruisseau pouvait créer une pollution génétique des truites de « souche » Dorénavant,nous ne placerons plus des boites Vibert
Conclusions de la réflexion
-Nous devons clairement définir nos objectifs
-Nous devons nous entourer des services et des personnes compétentes dans le domaine de gestion halieutique et piscicole et de plus faire en sorte que notre administration communale soit consciente de l’importance de notre projet
-Réaliser une étude d’opportunité du nouveau Projet Ecloserie (A été faite)Réaliser une étude de faisabilité du projet du point de vue finances et financement , ressources personnes et matériels à long terme , étangs ...
-Faire une définition d’un premier plan d’actions court terme année 2011-2015
-Réflexions pour définir un plan à moyen et à long terme 5 années
-Faire un état des lieux en « Habitats » en cours
-Analyser la quantité et la diversité de poissons (démographique et génétique)
-Etudier les caractéristiques chimiques et physiques de l’eau et potentiel d’accueil
-Par pêche électrique faire un relevé de poissons et analyse génétique pour référencier les poissons de piscicultures et les sauvages et se créer une réserve de géniteurs sauvages OK
Recherche de truites « sauvages » :
Une pêche électrique sur le Bouyen (affluent de l’amblève) a été réalisée avec l’aide de Mr R Crahay , plus ou moins 50 truites de toutes tailles ont été prises, les prélèvements ont été envoyé à L’Ulg pour analyse.
Nous avons enfin retrouvé une souche autochtone de l’amblève, indemne de toutes pollutions génétiques, ce qui nous donnera de bons géniteurs pour la suite de notre projet.
Nous devons respecter un protocole de reproduction clair
Nous avons mis en place une écloserie plus prof et stable en matériel et environnement
avec le maximum d’œufs de souche locale.
Mise en place de l’écloserie :